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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 00:00

Une petite news pour vous avertir de la mise en ligne d'un album regroupant toutes les pages de la BD d'Ulrik précédemment publiées, que vous pouvez donc toutes retrouver içi :

 

Jeu de Tarask

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 00:00

     Quand le soleil d'été perça l'horizon, l'air se réchauffa rapidement et Johan fut réveillé par le retour de l'étouffante chaleur. Après avoir rempli sa gourde au ruisseau proche, il repris la route. Il rattrapa la grande voie pavé qui menait à Sooli après une heure de marche. Lorsque le soleil atteignit son zénith, Johan pénétra dans les larges marais qui bordaient la cité lumineuse. Cette zone était extrèmement dangereuse, mais si l'on restait au milieu de la route, large d'au moins dix mètres, on était relativement à l'abri. De plus, plusieurs patrouilles de gardes parcouraient les routes qui menaient aux portes de la cité. Malgré cela il n'était pas rare que des créatures rampantes et gluantes quittent les profondeurs du Marais et emportent des paysans sans défense que l'on ne retrouvait jamais. Galdroïl, l'aventurier blessé, lui avait raconté ces histoires de créatures dangereuses qui, la nuit, sortaient en nombre du Marais. On entendait des bruits étranges de l'autre côté de la muraille, et à la lueur d'un flambeau on pouvait parfois apercevoir d'étranges ombres de créatures difformes. Johan se tournait en tous sens, jetant des regards derrières son épaule dès qu'il entendait la moindre branche craquer, le moindre froissement de feuilles... Il s'attendait à tout moment à voir une araignée de 10 m de haut lui sauter dessus depuis les profondeurs du Marais. Mais alors qu'il imaginait sa mort dans des souffrances suprêmes toutes proches, il entendit réellement des bruits de pas venant du nord, acompagné par les cliquetis du métal d'une armure. Johan ne savait pas à quoi s'attendre ; ou plutôt il s'attendait à tout mais ne savait pas quoi faire. De plus il n'avait aucune arme mis à part son vieux bâton de marche. Il resta donc figé, attendant d'être mis face à son destin.

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:00

     Johan courus ainsi dans la boue pendant plusieurs minutes, le sac fraîchement dérobé sur son épaule. Il ne s'arrêta que longtemps après que le vieux marchand et sa charrette embourbée soit hors de son champ de vision. Bien qu'essoufflé à en cracher ses poumons par les narines, Johan décida qu'il était préférable de mettre encore de la distance entre lui et ce marchand qui devait être animé d'envie de meurtre à l'heure qu'il était.

      La pluie était bien loin désormais et le soleil d'été était de retour dans le ciel de la Grande Marche. Cette partie de l'Empire bénéficiait d'un climat particulier ; les étés étant en général plutôt longs et chauds, tandis que les hivers étaient secs mais extrêmement froids. Les précipitations y étaient très rares et tombaient abondamment, surtout lors des pluies d'été, comme cela était arrivé quelques jours auparavant. Cela était surtout dû au fait que les chaleurs de l'été faisaient s'évaporer les eaux abondantes des marais de Sooli. Étrangements situés, ces marais qui entouraient la ville se voyaient souvent prêter des origines magiques; bien qu'acceuillant de dangereuses créatures, ils défendaient la capitale de l'Empire des éventuels envahisseurs. En été, l'eau qui s'évaporait formait un épais brouillard autour de la ville, qui, lors des périodes les plus chaudes, retombait sous forme de pluies dilluviennes reformant ainsi les marais en quelques heures.

    

      L'air était encore humide et la chaleur commençait à se faire insoutenable. Johan était épuisé et affamé. Il décida qu'il serait plus sage de quitter le sentier pour faire une halte. Il alluma donc un petit feu de camp à l'orée d'un bosquet, à peu de distance du chemin, pour y faire cuire un peu de viande qu'il avait trouvée dans le sac volé au marchand. Il mangea également du fromage, du pain, qui lui rappelèrent les bons repas partagés avec ses parents. Et c'est sur ces pensées nostalgiques que le garçon, allongé sur un confortable tapis de mousse, s'endormit profondément.

 

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 07:00

  Cela faisait plus de trois heures qu'il marchait, quand il aperçut un chariot embourbé dans un virage. En se rapprochant, y compris qu'il s'agissait d'un marchand ; ils se rendaient sûrement à la ville la plus proche. Le voyageur était descendu du chariot et tenter de faire sortir la roue de la boue profonde. C'était un homme plutôt âgé, vêtu d'une tunique blanc crème d'apparence neuve, Aux manches bouffantes tel que cela se faisait dans les villes à la mode. Ses bas étaient usés et il portait des bottes basses recouvertes de boue. À sa ceinture pendaient une bourse bien remplie ainsi qu'une dague dans son étui de cuir. Arrivé à coté du chariot, Johan aperçu plusieurs caisses et sacs débordant de vivres, ainsi que des parures, des objets en bronze et divers autres marchandises valant sûrement une jolie somme. Le vieux marchand ne semblait pas l'avoir vu et il essayait maintenant d'extirper son pied de la boue. Johan eut alors la sensation étrange d'avoir une chance incroyable ; il resta planté là quelque minutes à regarder cet homme vider sa botte de la terre dont elle venait de se remplir. L'apprenti aventurier n'avait pas mangé à sa faim une seule fois depuis son départ, en effet il n'était parti qu'avec seulement quelques pièces de bronze. Il ne pouvait s'empêcher de penser que ce marchand itinérant transportant d'alléchantes vivre, qui semblait sans défense, avait été placé sur sa route par Viano, protecteur des voyageurs. Johan se dit en son for intérieur qu'on ne pouvait désobéir à la volonté d'une telle divinité. Il parcouru donc les quelques mètres qui le séparait du chariot, attrapa l'un des sacs qui lui semblait le plus rempli, et poursuivi sa route en courant, espérant que le marchand ne réussirait pas à débloquer la roue de son véhicule. Le marchand l'entendit courir, ses yeux firent un aller-retour entre ce jeune homme s'enfuyant un sac à la main et son chariot duquel venait d'être retiré ce même sac. Il se sentit démuni, le chariot était toujours coincé, et lui-même refusait de l'abandonner au risque de se le faire dérober par d'autres voyageurs malhonnêtes. Il resta donc là, debout, de la fange jusqu'aux genoux; il se dit que décidément, c'était pas son jour.

 

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 07:00

  La pluie avait cessé de tomber. Enfin. Johan avait lu et relu ses cartes deux jours durant, enfermé dans sa chambre de la petite auberge "De la Choppe dansante". Cette pluie qui avait battu à sa fenêtre sans interruption depuis son arrivée à Livo, petit village au sud de Sooli, l'avait empêché de reprendre son voyage.

      Une semaine auparavant il avait quitté sa ville natale, Predlac situé un peu au sud de la grande route pavée qui relie Sooli à Pagëorn, au bord de l'immense lac. Il était partit lorsque ses parents avaient décidé d'aller habiter dans la ville de Guelode à la suite de l'incendie accidentel leur maison. Johan avait donc fait ses adieux à ses parents, après leur avoir promis qu'il leur rendrait visite. Il prit la route de Sooli, lieu de tous ses rêves, de toutes ses espérances de jeune garçon insouciant ayant grandi dans un village rural. Il avait entendu parlé étant jeune, de cette ville immense et sans limites, auprès d'un aventurier, blessé d'une flèche dans l'épaule qu'avait soigné sa grand-mère. C'était un paladin expérimenté, qui était arrivé couché sur son cheval, blessé par cette flèche empoisonnée qui s'était logée dans son épaule. À la selle de son cheval étaient attachés une longue épée à deux mains ornées de gravure superbe, ainsi qu'une armure de plaques d'un métal rutilant. Il s'appelait Galdroïl, et malgré sa blessure ce robuste humain gardait un air fier qui imposait le respect. Pendant plusieurs semaines, assis à son chevet, le jeune paysan l'avait écouté raconter ses voyages dans des contrées lointaines, ses combats contre des créatures effrayantes et maléfiques ; il lui avait parlé de trésors enfouis et de richesses gardées par des mages démoniaques. Puis, une fois remis de sa blessure, l'aventurier avait quitté le village laissant le jeune garçon plein de rêves d'aventure.

      Aujourd'hui il allait enfin pouvoir quitter cette auberge et reprendre son voyage sur les sentiers boueux. Chaque jour il espérait croiser un groupe de clinquants aventuriers qui lui proposeraient de se joindre à eux dans leur voyage. Malheureusement, son apparence ne jouait pas en sa faveur : il portait un vieux pantalon troué au genou gauche et une chemise de lin crasseuse. Dans un vieux sac à dos de cuir usé il rangeait son seul matériel de valeur : les cartes de l'Empire qu'il avait échangé à un marchand contre un plateau gravé magnifique, qui était dans sa famille depuis toujours. Certains lui prêtaient des propriétés magiques mais Johan ne croyait pas à ces inepties ; et il avait besoin de ces cartes s'il voulait éviter de se perdre. Ainsi un bâton de noisetier à la main, le garçon donnait davantage l'impression d'être un mendiant jeté sur les routes par la nécessité ; il n'avait rien d'un aventurier. Aussi aucune compagnie d'aventuriers ne lui proposa de les rejoindre et il poursuivit sa route.

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 16:18
     A l'extrême nord de la Grande Terre, à l'est de l'immense forêt des elfes sylvains, de hautes montagnes bordent l'océan faisant la jonction entre terre, ciel et mer.
     C'est dans cette région, au fin fond des montagnes, que vivent des Nains depuis des siècles. Bien avant la fondation de Sooli, une dynastie de Nains avait été chassée des montagnes centrales de la Grande Terre, au début de l'Aube Verte, quand les gobelins commençaient à se faire nombreux. Cette famille de seigneurs Nains respectée de tous avait été contrainte de quitter ses montagnes pour fuir vers le nord. C'est là, au milieu des glaciers, qu'ils s'installèrent dans des grottes profondes. Ils tentèrent bien de creuser la roche pour fonder une nouvelle cité, mais le froid qui régnait en permanence dans cette région rendait la montagne plus solide que du diamant. Ils s'installèrent alors dans les plus profondes cavités rocheuses, fabriquant des maisons de pierre dans les flancs de la montagne. Après quelques années c'est une véritable ville qui avait investit les monts de la région.


    
Le climat très rude les contraints à s'adapter rapidement. Ils abandonnèrent les traditionnelles armures de mailles lourdes pour des peaux et cuirs moins pesantes, qui ne rouillaient pas et surtout plus chaudes ! Ils apprirent à voyager dans la neige, utilisant des raquettes et des traîneaux, dressant des rennes et  des chiens à les y aider. Ils se mirent aussi à chasser le gibier. Ils s'habillèrent différemment aussi : n'étant pas très doués dans l'art du camouflage, pas davantage qu'avant, ils préférèrent porter des tenues rouges, rembourrées de fourrures blanches pour mieux se voir dans les tempêtes. La dynastie des El-Noeren était née.

     Mais ils restèrent tout de même des Nains et se gardèrent bien de rendre visite aux Elfes Sylvains de la grande foret du nord. Ils continuèrent à avoir une activité minière efficace et rentable. Une des raisons pour lesquelles ils restaient là résidait dans la qualité du sous-sol. Subissant le froid en permanence, certaines roches se cristallisaient au centre et formaient de sublimes et extrêmement rares pierres précieuses. Si rares qu'elles leur permirent de reconstituer rapidement un trésor conséquent, regagnant ainsi l'estime du reste du peuple nain, resté se battre au sud. Certains des El-Noeren retournèrent d'ailleurs dans leur terre d'origine avec une part de ce trésor pour reformer des grandes familles, riches et respectées.

     La plupart des El-Noeren préférât la richesse au pouvoir et restât dans ces montagnes, qu'ils avaient appris à connaître; et puis, de toute façon ils y étaient tranquilles et pouvaient accumuler des tonnes de pierres précieuses sans avoir de comptes à rendre à personne... D'ailleurs, pour respecter et conserver cette liberté les El-Noeren de choisirent pas un roi à leur tête; chaque famille ayant son bout de montagne et le gérant à sa guise. Les problèmes sont réglés entre chefs de famille, qui évitent d'être en mauvais termes, sachant bien que l'entraide est essentielle pour survivre dans ce climat.

    Le climat fut d'ailleurs la seule raison pour laquelle d'autres Nains ne vinrent pas s'installer pour exploiter les richesse de ces montagnes...

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 10:00
    Pour que vous compreniez plus facilement les repères temps que j'évoquerais souvent dans les anecdotes et les histoires, je vous propose de vous expliquer le système de comptage du temps qui passe dans les Terres de Frondlock.

     Vous vous doutez bien que compte tenu des centaines de créatures et tribus différentes vivant en Terres de Frondlock, le nombre de calendriers différents existant est incalculable. Je ne vais donc pour l'instant que vous présenter le Calendrier Soolien, utilisé principalement par les races intelligentes qui, je le rappelle, comptent les humains, les nains, les elfes, les hobbits, les lutins, les demi-géants, et les demi-dragons (ces derniers constituent un cas particulier, qui seras expliqué ultèrieurement).


"Ce calendrier très symétrique a été créé au départ par les humains lorsqu'ils  fondèrent la capitale actuelle de l'Empire Lumineux : Sooli. Du nom du dieu Solaire. Il est encore utilisé de nos jours et sert à se repérer précisemment tout au long de l'année grâce aux mois et saisons qui le composent.
Il compte 160 jours divisés en quatre saisons. Chacune de ces saisons est divisée en deux mois de vingts jours chacun.
Le nouvel an se fête dans la nuit allant du vingtième jour du dernier mois de l'hiver et le premier jour du premier mois du printemps.
Les huit mois de l'année prennent différents noms selon les régions les plus courant sont les suivants:"

                            Extrait d'un ouvrage "Comprendre l'Empire Lumineux" de Niklaus Gretchen, historien.

Ci-dessous voici une table résumant tout cela:

UNE ANNEE : 160 Jours
PRINTEMPS
ETE
AUTOMNE
HIVER
40 jours
40 jours
40 jours
40 jours
20 jours
20 jours
20 jours
20 jours
20 jours
20 jours
20 jours
20 jours
Mendal Lintazin Gindul Henti Fengan Ustilo Delinder Tracuza


    Et voila, vous savez maintenant comment fonctionne le calendrier Soolien, utilisé en Terre de Frondlock. Je vais pouvoir vous racontez des histoires plus encrées...dans l'Histoire en fait...

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